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vendredi 26 janvier 2024

LE TOUT - POUR VOUS : BOURDELLE (Thomy) / Pour Vous n°373 du 9 Janvier 1936.

Thomy Bourdelle doit son prénom, qui n'est ni Thomas, ni Tommy, mais très exactement Thomy, à sa mère qui était d'origine irlandaise, tandis que son père était Normand. Il naquit à Paris, un 20 avril. Habite 150 bis, boulevard Pereire, à Paris ; envoie sa photo. 

Particularités physiques et morales. — Taille : 1 m. 805, sous la toise. Poids : 88 kg. 500. Pesait 85 kilos à dix-huit ans. Solidement charpenté, n'a pas un pouce de graisse. Très sportif. Joue encore au rugby. S'entraîne régulièrement au Racing, à la Croix Catelan. A un cheval de selle, Silly Boy, et le monte régulièrement, mais trouve que c'est là un plaisir et non un véritable sport. Mais s'il avait eu poids et taille lui permettant de monter professionnellement en obstacles, n'aurait pas cherché d'autre carrière, car monter en course le passionne. Nage. Aime l'aviation et l'auto. Est trop vraiment sportif pour que la culture physique l'amuse. Pas tellement gourmand, n'apprécie guère non plus la boisson : croit que ces deux plaisirs lui manquent. Assez brutal, mais pas coléreux. Pas rancunier. Pas tellement ouvert, mais pas menteur non plus : fermé, tout simplement. Pense tout ce qu'il dit, mais est bien loin de dire tout ce qu'il pense. Aime la campagne, toute la nature ; a une petite ferme en Normandie où il passe tous ses loisirs ; il y réfléchit « à tout ce qu'on pourrait faire... si on pouvait », tant dans le domaine agricole que dans celui du cinéma. Son chien, Silly, est là-bas, un dalmatien. Beaucoup de poules. Un petit cheval de labour qui s'appelle Gamin. Aime la musique, l'entendre, pas en faire, car, dit-il, « il pianote comme un dégoûtant ». Le regrette, d'ailleurs. Regrette aussi de ne pas lire beaucoup, sauf en voyage, mais il y a deux raisons à cela : le temps passe trop vite — et Bourdelle n'aime pas les déceptions. Alors, il revient à quelques livres de chevet, toujours les mêmes, où il est sûr de trouver une substance à son goût. Bien qu'il se soit destiné à Centrale, il est aussi peu cartésien que possible et considère Pascal comme le Grand Maître. Reprend souvent -les Pensées... 

Sa vie. — Etudes chez les frères de Passy, qui formaient les élèves en vue de Centrale. A leur exil en Belgique, il les suit au collège de Froyennes. Les études de piano étaient pendant les récréations : en moins de deux mois, le jeune Thomy avait compris... et renoncé pour toujours aux gammes. Le sport lui était, par contre, déjà cher et, à dix-huit ans, il était arrivé à la demi-finale du concours de l'athlète complet. C'étaient ses dernières vacances avant Centrale, il demanda à les passer au collège d'athlètes, au parc Pommery, à Reims, et se préparait à concourir pour la finale le 15 août. Mais ce 15 août était celui de 1914... 

La démobilisation le trouva, en 1919, quelque peu désorienté : il n'était plus question pour lui de faire Centrale ! Il hésitait à rester dans l'armée, passa six mois dans la soierie à Lyon, puis tout à coup, comme ça, il se décida... 

Au cinéma. — Deux semaines de trois cachets à 60 francs l'un lui étaient garanties lorsqu'il débuta dans Taxi 313 X-7, avec Saint-Granier, chez Gaumont, Pière Colombier metteur en scène. Il fit onze cachets au total ; ce fut donc, pour le temps, une affaire assez brillante. Vinrent ensuite : La Maison de Saint Cloud, Château historique, La Bouquetière des Innocents, Le Cousin Pons. A cause de ses muscles, Poirier lui confia le rôle du bourreau dans Jocelyn. Puis, il y eut Le Courrier de Lyon et Geneviève ; Surcouf, La Divine Croisière, Jean Chouan, Fanfan-la-Tulipe, Jocaste, Le Course au flambeau, Les Trois Mousquetaires. Avec Poirier, à nouveau, Verdun et Caïn, son rôle préféré. Poirier et lui étaient partis en Allemagne entendre les premiers parlants, et Poirier s'en inquiétait, « le français n'étant pas une langue universelle ». C'était, hélas ! vrai. Ensuite, Les Vacances du diable, A mi-chemin du ciel, Camp volant, Le Rebelle (encore un rôle qu'il aime, ainsi que le suivant), Le Docteur Mabuse, L'Etoile de Valencia, Adieu les beaux jours, Les Isolés, Fantômas, Mon ami Tim, La Maison dans la dune, Maria Chapdelaine, Un homme de trop à bord et Marika*, qui est à peine terminé.


* "Marika" fut plus tard rebaptisé "Les deux favoris" 

Source : Pour Vous n°373 du 9 Janvier 1936



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jeudi 16 mars 2023

Les transformations de Thomy Bourdelle / Ciné-Miroir, n° 575, 10 avril 1936

Les transformations de Thomy Bourdelle 

Dans un prochain film de l'A.C.F., les Deux favoris, Thomy Bourdelle porte cette fois, avec une crâne élégance, le costume d'officier américain. 


— J'ai l'habitude de l'uniforme et des transformations, disait-il l'autre jour au studio. J'étais, il n'y a pas bien longtemps, un capitaine de navire dans Un Homme de trop à bord; immédiatement après, j'endossais la tunique de général dans l'Appel du silence, le beau film que Léon Poirier a réalisé sur la vie du père de Foucauld, et maintenant me voici rajeuni et revêtu de l'uniforme kaki de l'officier américain. Ainsi le veut le hasard des engagements et du cinéma. 
Cela n'empêche pas Thomy Bourdelle de rester lui- même, c'est-à-dire un artiste probe et consciencieux qui connaît un nouveau succès à chacune de ses nouvelles créations.


Ciné-Miroir, n° 575, 10 avril 1936

samedi 27 juin 2020

QUAND MINUIT SONNERA de Léo Joannon (1936).

Quand Minuit Sonnera est un film policier français réalisé par Léo Joannon, sorti en 1936.

Ciné-Miroir, n° 611, 18 décembre 1936 


Fiche technique 
Réalisation : Léo Joannon 
Scénario : Alfred Machard d'après son roman 
Décors : Jacques-Laurent Atthalin 
Photographie : Boris Kaufman 
Musique : Jean Wiener 
Production : Hans Boekman 
Société de production : France-Europe Films 
Société de distribution : Télédis 
Pays : France 
Format : Son mono - Noir et blanc - 1,37:1 
Genre : Policier 
Durée : 80 minutes 
Date de sortie : France : 27 novembre 1936 

Distribution 
Simone Barillier : Régine 
Marie Bell : Mattia 
Féral Benga 
René Bergeron : Le capitaine 
Thomy Bourdelle : Eric Schutz 
Lucien Callamand : Le maître d'hôtel 
Marcel Dalio 
Edith Gallia 
Enrico Glori 
Roger Karl : Rouque 
Charles Lemontier 
Robert Ozanne 
Georges Prieur 
Pierre Renoir : Jean Verdier






Ciné-Miroir, n° 593, 14 août 1936








Ciné-Miroir, n° 611, 18 décembre 1936




Le Cinéopse - organe mensuel de l'industrie cinématographique
n° 209, janvier 1937

mercredi 13 novembre 2019

LES DEUX FAVORIS de George Jacoby & André Hornez - 1936.


Réalisation :George Jacoby & André Hornez 
Nationalité : Française / Allemande 
Genre : comédie dramatique 
Durée : 1h35 
Année de production : 1936

Synopsis - Marika, ruinée, voit vendre son château et son écurie de course. Elle s'enfuit sur Diavolo, pur-sang qui refuse de se laisser monter par un autre cavalier. Pourtant Diavolo a déjà été vendu et elle doit le rendre. Il est racheté plus tard par l'ancien régisseur, et le capitaine qui aime Marika dompte le cheval qui gagne le grand prix.


Viviane Romance, Lisette Lanvin & Thomy.



Cinémonde, n° 395, 14 mai 1936



Comœdia 29 avril 1936






Ciné-Miroir, n° 575, 10 avril 1936








Ciné-journal  15 avril 1936 

La Maison Dans La Dune de Pierre Billon (1934).

UN FILM DE QUALITE   La Maison dans la Dune  Un seul film nouveau cette semaine mais c'est un film français. Et de qualité. L'histoi...