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mardi 23 novembre 2021

BOURDEL : LE RUGBYMAN CORSAIRE - 1925.

NOS INTERVIEWS : LE RUGBYMAN CORSAIRE.

BOURDEL NOUS DONNE SON OPINION SUR LES RAPPORTS DU SPORT ET DU CINÉMA

Sur les terrains de rugby, un joueur évolue. Athlétique, remuant l'adversaire de ses fortes main, il écarte de sa route les opposants cramponnés, tel le peuple de Lilliput aux jambes de Gulliver. On suit son effort, on l'admire... O mode étrange ! Pourquoi, cet avant du Racing arbore-t-il des favoris immenses qui viennent expirer aux coins de ses lèvres ? La réponse est simple. Vous avez devant vous Kléber de "Jean Chouan". 

Bourdel, qui fut le Marcof très remarqué de Surcouf, cumule dans la vie, des talents photogéniques et un amour désordonné de l’ovale. Toute la semaine il tourne ; tous les dimanches, il s’en va sur de petits terrains lointains, aider au triomphe de son quinze. 

Le métier a ses risques. Un œil au beurre noir, le nez cassé, tout cela ne serait pas pour rendre le héros plus sympathique, ni pour faciliter la tâche du metteur en scène. Si, comme l’affirment les recettes de beauté américaines, aux pages des magazines « Votre figure, c’est votre fortune », au cinéma, plus qu’ailleurs !

Bourdel n’en a cure. A la mi-temps, il nous parle sport et art muet. 

" Parce que les Américains ne peuvent avoir un grand champion de boxe sans le mettre à l’écran, on se figure, chez nous, que les sportifs feraient de beaux artistes. Ce n’est pas forcément vrai. Une adaptation est nécessaire. Tenez ! Entre le match de boxe « joué » par un artiste, et la rencontre « disputée » par deux véritables combattants, la préférence du public ira toute à la bande truquée. Parce qu’il faut savoir frapper avec art pour l’écran ; que "descendre" 1a victime n’est pas forcément un critérium d’esthétique, au royaume du contre-jour. Autre exemple. Notre champion Lewden, en passant 1 m. 95, accomplit un exploit sensationnel. Croyez-vous que ce bon, filmé, ferait de l’effet ? Nullement. En baissant l’appareil et réglant la lumière, vous feriez franchir trois mètres au petit Stadiste, et deux mètres à un figurant quelconque. 

Si l’on écrit un scénario simplement pour tel ou tel athlète, là question devient un peu différente. Il ne s’agit plus que d’être comédien. Quel métier cela suppose ! 

Douglas Fairbanks, aux prouesses magnifiques, ne passe pas pour un comédien hors ligne. Mais, quelle mise en valeur, étonnante, de son plus minime effort !  Voilà un homme merveilleusement entraîné dont le geste sportif est décuplé par l’éclairage. Pour « le Voleur de Bagdad », Doug passa deux mois sur la côte de Floride à se faire bronzer par le soleil ; ainsi mettait-il en valeur sa musculature ! En des conditions de confort analogue, quels miracles ne pourraient être accomplis ! 

Enfin, ce n’est pas tout que de savoir nager, boxer, monter à cheval, faire des armes, voire jouer avec simplicité et émotion. Il faut que votre metteur en scène soit, lui-même un peu sportif ; qu’il sache adapter vos facultés à votre rôle, sans-vous faire commettre des hérésies !

En' ce qui me concerne, je dois toute ma reconnaissance à M. Luitz-Morat, qui a su tirer de ma place de troisième au Concours de l’athlète complet, le maximum de parti sur l’écran. Ce metteur en scène a tenu à m’utiliser toujours, dans la plénitude de mes moyens physiques. Ce faisant, il a servi ma cause, comme celle des films où je paraissais. 

Il serait à souhaiter, enfin, qu’on s’orientât vers les bandes vraiment, foncièrement sportives. Les Américains nous sortent des productions remarquables, dans cet ordre d’idées. Chez nous, jamais un jeune premier, encore, n’a marqué d'essais à Colombes, ou de buts au Red Star. Pourtant la foule, les joueurs, les arbitres, les présidents de clubs, tout le monde se ferait un plaisir d'encourager les tours de manivelle d'un opérateur ingénieux..." 

Le sifflet du referee strida.

"Allons Kléber ! criait-on. Les troupes te réclament! "

Bourdel reprit sa place, et botta le coup d'envoi.

C.-A GONNET.

L'Intransigeant, 30 novembre 1925





mardi 2 novembre 2021

JACK de Robert Saidreau - 1925.



Dans JACK, Tommy Bourdel porte l'uniforme 
de brigadier des douanes, il y est le fiancé de Zénaïde.


Jack est un film français réalisé par Robert Saidreau et sorti en 1925. 

Synopsis 
Ida de Bargency, femme frivole, décide de mettre son fils Jack en pension, où elle fait la connaissance d'un professeur de littérature. Jack, malheureux, s'enfuit de la pension. 

Fiche technique 
Réalisation : Robert Saidreau 
Scénario : d'après le roman Jack d'Alphonse Daudet Photographie : Georges Asselin Production : Robert Saidreau 
Pays d'origine : France 
Format : Noir et blanc - Muet 
Genre : Drame 
Durée : 80 minutes 
Date de sortie: 3 octobre 1925 (France) 

Distribution 
Max de Rieux : Jack 
Jean Yonnel : Le poète d'Argenteuil 
Yanne Exiane : Ida de Bargency 
Madeleine Carlier : Clarisse Le Roudic 
André Dubosc : Docteur Rivals 
Thérèse Kolb : La mère Archaimbaud 
Jean Forest : Jack, enfant 
Olga Noël : Zénaïde 
Roger Tréville : Le Nantais




Mon Ciné n°187 (1925).




mercredi 2 septembre 2020

JEAN CHOUAN de Luitz-Morat - 1925.





Kléber (T. Bourdelle), Maryse Fleurus (C. Mérelle), Maxime Ardouin, le délégué aux armées de 
la République (R. Navarre) et la fille de Maxime aimée de Jacques (M. Chaumont)










samedi 25 juillet 2020

LES DÉVOYÉS d'Henri Vorins (1925)





Sujet: Le banquier Bourdet est ruiné par son rival Mareuil, qui convoite sa femme. Croyant sa femme infidèle, il part à l'aventure. Mareuil tente de le tuer, mais c'est un vagabond qui meurt à sa place. On soupçonne Bourdet d'être le tueur, mais sa femme et "la Rincette" l'innocente au cours de l'audience. Mareuil n'a plus qu'a disparaitre.

                       Ciné-Miroir, n° 105, 1er septembre 1926

DISTRIBUTION TECHNIQUE

Réal : Henri Vorins
Scén : Jean Guitton (pièce)
Scén+ : Henry Vorins (auteur)
Genre : Policier
Photos de : Geo Blanc & Émile Repelin
Distributeur : Grandes Productions Cinématographiques
Adaptation de : Henri Vorins

DISTRIBUTION DES RÔLES

MAX MAXUDIAN : PAUL MAREUIL
MARGUERITE MADYS : JEANNE BOURDET
MARIE GLORY : MÉLANIE KERIADEC
CARLOS AVRIL : RINCEAU DIT LA RINCETTE
JEAN DAX : JACQUES BOURDET
THOMY BOURDELLE : GÉGÈNE
JEAN-FRANCOIS MARTIAL : LA COQUELUCHE
PAUL HUBERT : DUVAL
HENRI RETOL : LA PELUCHE
BIANCA DE ORTO : LIANE SWIKA
ALMA : BERTRAND
SUZY HISS : 





Cinémagazine n°37, 10 septembre 1926

La Maison Dans La Dune de Pierre Billon (1934).

UN FILM DE QUALITE   La Maison dans la Dune  Un seul film nouveau cette semaine mais c'est un film français. Et de qualité. L'histoi...