Affichage des articles dont le libellé est 1932. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est 1932. Afficher tous les articles

lundi 19 février 2024

Un Grand Acteur de Composition - THOMY BOURDELLE. / ÈVE n°603, avril 1932.


Nous allons revoir Fantômas à l'écran, un Fantômas sonore et parlant, un Fantômas revu, corrigé et modernisé, pourrait-on dire. C'est Thomy Bourdelle qui joue le rôle de Juve, l'éternel adversaire du bandit qu'on ne voit jamais et qui sème cependant la terreur et la mort autour de lui. 


L'énergique physionomie de Thomy BOURDELLE 
ne passe pas inaperçue à la ville. 


Le regretté René Cresté avait joué ce rôle au début du cinéma et y avait acquis une popularité immense. Le choix de Thomy Bourdelle, pour interpréter aujourd'hui le même rôle à quelque quinze ans d'intervalle, est fort heureux. Nul acteur de chez nous ne pouvait prêter un relief plus saisissant à la silhouette de ce policier Juve dont les aventures nous émerveillent et nous passionnent dans l'œuvre célèbre de Pierre Souvestre et Marcel Allain. 

 ❖ ❖ 

En 1913, au concours de l'athlète complet qui réunissait la fleur de la jeunesse française, une des places d'honneur fut prise par Thomy Bourdelle. Thomy Bourdelle, neveu du grand sculpteur, avait alors pour ambition de devenir artiste lui-même. A l'École des Beaux-Arts, il peignait et taillait dans le marbre, puis il partit pour Reims, au collège d'athlètes fondé par Hébert et le marquis de Polignac dans le magnifique parc Pommery. La guerre devait l'y surprendre. 


Une scène de "Fantômas"avec Thommy Bourdelle 




Thomy BOURDELLE dans le rôle du policier Juve, le terrible adversaire de Fantômas. 


Au retour des armées, Thomy Bourdelle. laissa tomber le ciseau et le maillet et chercha sa voie. 
« Je suis entré au cinéma par la guillotine, a-t-il dit. C'est en effet dans le rôle du bourreau de Jocelyn que j'ai débuté dans la carrière. J'avais eu la chance, en cette occasion, d'être présenté à Léon Poirier avec qui je devais ensuite tourner L'affaire du courrier de Lyon, Geneviève, La Brière, Verdun, visions d'histoire, et enfin Cain. Entre temps j'ai tourné une dizaine de films, dont Surcouf, Jean Chouan, Les fiançailles rouges, La divine croisière. » 
Je vous passe les espoirs et surtout les déceptions des débuts de ma carrière. Mais je ne me suis jamais dégonflé parce que j'avais la foi et peut-être aussi parce que, étant un fervent de la boxe et du rugby, j'avais l'habitude d'encaisser. 
Les créations de Thomy Bourdelle furent toujours fort remarquées et personne n'a oublié la silhouette d'officier allemand qu'il campa dans Verdun, visions d'histoire. Courageusement il a gravi l'échelle, il a rencontré de grandes, de vraies difficultés sur sa route et cependant il a persévéré. 
Entre temps, il jouait au rugby comme pilier dans une équipe du Racing-Club de France. Son aspect hirsute (la plupart du temps il remplissait des rôles barbus) effrayait quelque peu l'adversaire. Souvent nous entendîmes: « Quel est cet homme des bois ?» Mais le métier d'artiste de cinéma ne peut se concilier avec les yeux au beurre noir ou les arcades sourcilières fendues. Thomy Bourdelle, bien à regret, dut quitter l'arène de ses exploits sportifs ! 
Il trouva sa voie avec Cain. Léon Poirier, pour s'exiler dans l'îlot admirable de Nossi-Bé, y établir son « camp de cinéma », s'était mis en quête de partenaires de grande allure. « L'homme révolté» ne se concevait que puissant, avec des traits marqués par la fatalité et, en même temps, assez façonné par les jeux du stade pour ne pas craindre de se montrer à peu près nu. 

Thomy BOURDELLE à Nossi-Bé tournant « Caïn »





Thomy BOURDELLE dans Verdun, visions d'histoire. 

Avec Thomy Bourdelle, avec Rama Tahé, Poirier disposait d'irremplaçables interprètes. La stature de l'un, la ligne de l'autre. pouvait-on mieux trouver en Europe? 
Le film fut dur à réaliser. Une chaleur étouffante, de longues stations en plein soleil, tête nue, un climat magnifique et déprimant qui n'incitait guère à de violents efforts. Mais la petite troupe de Cain avait résolu de produire une grande chose, de tirer le maximum des circonstances, de vaincre, en un mot, dans cette bataille. 
Thomy Bourdelle nous a confié que, dans le combat singulier qu'il livra avec un noir splendide, et qui est un des clous du film, les choses ne se passèrent pas tout à fait ainsi qu'on avait pu l'envisager. Aux répétitions, le lutteur malgache se laissait tomber, comme l'exigeait le scénario, au bout de quelques minutes de corps à corps acharné (par 45° à l'ombre). Le jour de la prise de vues, ce protagoniste, orgueilleux et naïf, ne voulut plus se laisser faire ! Un véritable assaut, sous l'œil de l'appareil, s'engagea alors, dont la sincérité cinématographique était indéniable, mais qui plaçait notre champion, déjà fatigué par la température, en assez difficile situation! La lutte se prolongea, épuisante et brutale. Finalement, pour mettre à la raison un adversaire qui ne voulait plus rien savoir pour toucher des épaules, Thomy dut avoir recours à une prise de jiu-jitsu. L'indigène, bras tordu, se sauva alors en criant. 

 ❖ ❖ 

Au retour de Madagascar, Thomv Bourdelle tourna coup sur coup deux films aux studios Paramount de Joinville, A mi-chemin du ciel et Le Rebelle. Sa carrure athlétique, son masque énergique, parfois brutal, semblent le destiner éternellement aux rôles qu'on appelle communément en Amérique « les villains ». Dans A mi-chemin du ciel, il incarne le ténébreux acrobate dont la jalousie sauvage cause la mort de son partenaire. 

Thomy BOURDELLE et Janine MERREY dans une scène de « A mi-chemin du ciel ». 


Thomy Bourdelle n'oublie pas qu'il a pratiqué tous les sports et qu'il constitue le type le plus accompli de l'athlète complet. Il exécute, dans A mi-chemin du ciel, de véritables prouesses acrobatiques, dignes du meilleur des professionnels, et son audace fait frémir, de même que sa brutalité, férocité froide font frissonner.

 ❖ ❖ 

A un journaliste qui venait l'interviewer à propos de son rôle dans Le Général et qui s'étonnait de voir Thomy Bourdelle dans un beau costume sanglé, à taille, et portant des épaulettes d'or et la croix de Saint- Georges, le type de l'officier russe d'avant la révolution, Thomy Bourdelle, le protagoniste du Général, une des dernières réalisations de Paramount, ne put s'empêcher de s'écrier. 
- Qu'est-ce qui vous étonne, cher ami ? 
- Mon Dieu! fit l'autre un peu interloqué, j'ai dernièrement été voir le film de Léon Poirier, Cain, et j'avais pris l'habitude de vous voir nu, en plein air, portant une barbe de plusieurs mois et, au lieu de ce bel uni- forme, vous n'aviez pour tout costume qu'une sorte de pagne autour des jambes. 
- C'est vrai, convint l'acteur, on est habitué, depuis plusieurs années, à me voir jouer des rôles de sauvage, mais je vais vous faire un aveu, je me sens presque aussi bien dans ce costume de cosaque que sous les vêtements (si l'on peut appeler vêtement le pagne de raphia) de Caïn. J'ai peut-être eu des ancêtres russes, après tout, je vais rechercher dans la généalogie de ma famille. 
Les personnalités qui se trouvaient au studio et qui entendirent cette boutade ne purent s'empêcher de rire.

René STUDY. 



Thomy BOURDELLE photographié au studio entre Suzy VERNON 
et Marlène DIETRICH alors qu'il tournait « Le Rebelle».






ÈVE n°603, avril 1932



samedi 14 mai 2022

"C'est d'ailleurs moi l'ami Tim." Thomy Bourdelle pour L'Écho d'Oran, 30 mars 1932.

Un critique cinématographique a appelé Thomy Bourdelle le Bancroft de l'écran français ». Cette appellation sera véritablement justifiée quand on verra « Mon ami Tim », où l'excellent artiste interprète, aux côtés de Jeanne Helbling, un rôle de marin, à la fois brutal et doux, capable de déchainer une bagarre pour un motif futile, comme de risquer sa vie sans la moindre hésitation pour un ami. 

Quelques minutes avec... Thomy Bourdelle 

Thomy Bourdelle. l'inoubliable soutier du « Cain » de Léon Poirier, a repris le maillot de laine bleue et la casquette marine pour le rôle qu'il interprète actuellement dans « Mon ami Tim », aux Studios de Billancourt.

Bâti en athlète, des yeux clairs dont le regard doux contraste avec la voix rude, une vigueur tranquille mêlée à certaine nonchalance, Thomy Bourdelle représente admirablement le « gars de la mer ». 

 — Oui. répond-il à notre question, J'interprète : dans Mon ami Tim — c'est d'ailleurs moi l'ami Tim — le rôle d'un scaphandrier, grand coureur de filles et bon camarade, qui s'interposera entre un jeune compagnon — en l'occurence Frank O'Neil — et une femme. C'est le thème toujours émouvant de l'amitié chez ces êtres frustes et frères devant le danger : les marins ». 

Thomy Bourdelle fait des raccords, en même temps qu'il tourne Mon ami Tim, pour le Fantômas de Paul Féjos, où il incarne Juve. 

Comme il joue l'un des rôles rasé et l'autre avec moustaches, on le voit passer d'un « set » à l'autre suivi d'un maquilleur armé d'un pinceau et d'une fiole de vernis et flanqué d'une habilleuse qui le transforme de scaphandrier, en policier et vice-versa. 

L'autre nuit, après avoir couru après Fantômas pendant dix heurtes d'horloge, il enchaînait au matin, en revêtant l'énorme carapace du scaphandrier, pour une scène de plongée qui sera un des clous de Mon ami Tim. Ceci se passait sur les quais de Billancourt, la plongée devant s'effectuer dans la Seine. Comme on lui demandait s'il avait sommeil, il répondit que l'eau fraiche le réveillerait certainement et, en matière de conclusion : « Ah ! une bonne partie de rugby ; dimanche remettra tout cela en place. » Car aux approches de la quarantaine, Thomy Bourdelle ; est encore un sportif acharné et pratique notamment la boxe, le rugby, la natation. 


Nous demandons à l'artiste quelques détails sur ses débuts. 

 — Oh ! cela remonte déjà à bien des années. ! J'avais commencé le cinéma en 1920, avec Léon : Poirier, dans Jocelyn. où je jouais le rôle de bourreau. Devenu l'assistant de Léon Poirier, Je fus également l'interprète de son officier allemand dans Verdun, visions d'Histoire et je repris le même rôle dans la version nouvelle qu'il réalisa dernièrement. Caïn me donna aussi l'occasion d'une création passionnante et d'un fort beau voyage. Enfin, tout récemment. ! j'ai tourné dans Le Rebelle, Camp-Volant, Tumultes

« ...Des projets ? Rien de précis encore. Je tournerai sans doute à nouveau avec Léon Poirier dans quelques mois... »  

Et Thomy Bourdelle nous quitta pour retourner dans le décor où l'on réclamait sa présence, c'est-à-dire dans une chambre décorée à profusion des souvenirs qu'un marin glane au hasard des croisières : éventails, fétiches, portraits de femmes.


- S. S.

L'Écho d'Oran 30 mars 1932




vendredi 13 mai 2022

Le Bancroft français, Thomy Bourdelle - Paris-midi / 7 mai 1932.

 Le Bancroff français.

Grand, large d'épaules, le corps musculeux, Thomy Bourdelle réalise bien le type de l'acteur moderne entrainé à la pratique de bien des sports. 
 C'est du reste un athlète complet. 
 Le premier metteur en scène qui lui fit tenir un rôle vraiment intéressant, — car vers 1922 il avait déjà paru à l'écran dans L'Aiglonne, — l'engagea précisément à cause de ses qualités physiques : Léon Poirier lui confia un rôle de bourreau dam Jocelyn. Demi-nu, le masque grimaçant animé d'une joie cruelle, Bourdelle parut une parfaite incarnation du génie du mal. 

Bourdelle le bourreau torse nu de Jocelyn

Depuis ce peut rôle, cet artiste a fait son chemin. Il a interprété plus de vingt films muets. Le Courrier de Lyon, Geneviève, La Brière, Jean Chouan, Les Fiançailles rouges, La Divine Croisière, Verdun, visions d'Histoire... et près de dix films parlants: Les Vacances du diable. A mi-chemin du ciel, Le Rebelle, Camp-volant, Tumultes, Fantômas et Mon ami Tim. Malgré la diversité d'apparence de ses créations, presque toutes ont quelque chose de commun : elles, expriment la force. Tantôt c'est la force brutale du « traître », tantôt l'énergie du héros. 


Par son physique et son tempérament artistique, Thomy Bourdelle serait donc tout désigné pour camper des hommes semblables à ceux qu'incarne un Bancroft. .
— Ce serait mon plus cher désir, nous déclare Bourdelle. Mais, malheureusement en France, on ne semble pas beaucoup aimer ces types de bourrus sympathiques ; ou du moins la plupart des cinématographistes ne les aiment pas. Car le public, lui, court voir les films de Bancroft, de Jack Holt ou de Wallace Beery ». 
Comme nous demandons à Bourdelle quels souvenirs il a conservé de Paul Féjos, le réalisateur de Big house, qui le fit jouer dans Fantômas, il nous dit : 
 — Ce metteur en scène possède deux grandes qualités : il comprend le cinéma et il sait diriger un artiste. 
 « Or, contrairement à ce que certaines personnes pourraient croire, un artiste a toujours besoin d'être dirigé, car il ne se voit pas. Son jeu vraiment sincère peut paraître ridicule. Il lui faut quelqu'un qui surveille sa mimique et sa diction. Le plus mauvais service qu'on pourrait rendre à un acteur serait de lui dire : « Faites ce que vous voulez ». Soyez presque certain qu'il irait droit à un échec. 
 — Certains artistes déclarent que les artistes de théâtre conviennent, mieux au cinéma parlant que les interprètes de films muets. Qu'en pensez-vous ? 
 — Un bon artiste de théâtre réussira certainement au cinéma parlant ainsi qu'un bon artiste de cinéma muet. Mais l'artiste de cinéma muet possède en outre une expérience qui lui sert beaucoup : sa mimique a été très assouplie et il a appris l'art d'exprimer beaucoup avec le moins de moyens possible. Souvenez-vous comme le moindre clignement d'œil d'un William Hart était éloquent ! 
 — Vous regrettez donc le film muet ? 
 — Je l'avoue. Qui nous rendra ses belles scènes de plein air. son mouvement, sa vie ! . 


— Louis Saurel.
Le Bancroft français, Thomy Bourdelle 
Paris-midi / 7 mai 1932. 

samedi 27 juin 2020

MON AMI TIM de Jack Forrester (1932).



Ciné-Miroir n°377 du 24 juin 1932






Cinémonde, n° 179, 24 mars 1932




Cinémonde, n° 192, 23 juin 1932





Ciné-Miroir n°377 du 24 juin 1932




FANTÔMAS de Paul Frejos (1932)

Fantômas est un film policier français écrit et réalisé par Paul Fejos, sur son scénario coécrit avec Anne Mauclair, d'après l'œuvre de Pierre Souvestre et Marcel Allain, mettant en scène Thomy Bourdelle en commissaire Juve et Jean Galland en Fantômas. Produit par Charles David, la première projection a eu lieu à Paris le 20 mai 19321. Ce fut la première adaptation parlante. 



Synopsis 
Dans son château, la marquise de Langrune est morte étranglée par Fantômas, désireux de dérober un portefeuille garni d'un million de francs. L'inspecteur Juve tente de démasquer le mystérieux tueur. 

Fiche technique 
Titre : Fantômas Réalisation : Paul Fejos 
Assistants réalisateurs : Yves Allégret, Claude Heymann et Pierre Schwab 
Scénario : Paul Fejos et Anne Mauclair, d'après le premier épisode du cycle Fantômas de Pierre Souvestre et Marcel Allain 
Dialogues : Anne Mauclair 
Production : Charles David 
Société de production : Société des établissements Braunberger-Richebé 
Directeur de production : Charles David 
Directeurs de la photographie : Roger Hubert et J. Peverell Marley 
Décors : Gabriel Scognamillo 
Son : Marcel Courmes et W. Bell 
Montage : Denise Batcheff 
Musique : Richard Wagner (ouverture de l'opéra Le Vaisseau fantôme) 
Tournage : Automne-hiver 1931-1932 
Format : Noir et blanc, 1.37 : 1, 35 mm2 
Son : Mono 
Durée : 91 minutes
Genre : Policier 
Pays d'origine : France 
Langue de tournage : français 
Date de sortie : 20 mai 1932 

Distributions
Thomy Bourdelle : l'inspecteur Juve 
Jean Galland : Fantômas / Étienne Rambert 
Tania Fédor : Lady Beltham 
Jean Worms : Lord Beltham 
Georges Rigaud : Charles Rambert 
Gaston Modot : Firmin, le valet de la marquise 
Roger Karl : Bonnet, le président de tribunal 
Maurice Schutz : l'abbé Sicot 
Philippe Richard : Michel, l'adjoint de Juve 
Georges Mauloy : le professeur Gabriel 
Paul Azaïs : le mécano 
Anielka Elter : la princesse Sonia Davidoff 
Marie-Laure : la marquise de Langrune



Naissance du film 
De retour en Europe depuis Hollywood des États-Unis, installé sur Paris, Paul Fejos rencontra le producteur Pierre Braunberger, Claude Heymann et Yves Allégret en 1931 et accepta le tournage de Fantômas qui avait eu lieu en automne du même année. « J'avais vu presque tous ses films muets et je les aimais beaucoup. Lonesome en particulier m'avait fait une vive impression et je trouvais que Fejos était un immense metteur en scène. J'espérais qu'il apporterait un plus à ce que Feuillade avait pu donner mais je n'ai pas retrouvé dans son film la poésie de la série des Feuillade. Le scénario d'Anne Mauclair n'était pas très bon mais le choix de Fejos pour traiter ce type de sujet était une erreur. Ce style de littérature lui était complètement étranger. Il ne comprenait pas très bien ce film. Autre raison, non moins capitale, c'est que la grande période de Fejos appartenait déjà au passé, je crois. Tout cela explique qu'il n'ait pas su traduire l'extraordinaire imagination présente dans le feuilleton de Marcel Allain et Pierre Souvestre. Il a tout de même réussi quelques séquences. Le film a bien marché car le livre était un best-seller. » 
 — Pierre Braunberger

Le tournage Le tournage a été tourné en automne-hiver 1931 et 19321 dans les studios Braunberger-Richebé, Billancourt des Hauts-de-Seine.






















mardi 12 novembre 2019

CAMP VOLANT de Max Reichmann - 1932.


CAMP VOLANT (1932) 
France, Allemagne - Noir et Blanc - 84 Min. 

DISTRIBUTION TECHNIQUE 
Réal : Max Reichmann 
Scén : Benno Vigny Scén+ : 
Genre : Drame du cirque 
Producteur(s) : Robert-T. Kane 
Musiques de : Francis Gromon 
Photos de : Ted Pahle 
Distributeur : Les Films Paramount 

DISTRIBUTION DES RÔLES 
Ivan Kowal-Samborski : Marco 
Meg Lemonnier : Gloria 
Thomy Bourdelle : Cesare 
Berthe Ostyn : Lydia 
Roberto Rey : Bobby Barnes 
Lily Ziedner : Esméralda 
Jenny Luxeuil : Senta 
Lissy Arna : Joe 
Breitbard : Jean 

Sujet: Un forain provoque un accident dans lequel sa femme est tuee et accuse le clown du cirque qui passe dix ans au bagne. A sa sortie, il recoit la confession du forain qui, en mourant, lui legue son cirque. Mais le clown cherche toujours a se venger....




"CAMP-VOLANT (MARKO DER KLOWN)" 1931 
Lili ZIEDNER,Thomy BOURDELLE









jeudi 26 septembre 2019

Thomy Bourdelle - Quand les artistes font du sport (1932).

Thomy Bourdelle 





 « A dix-huit ans, nous a répondu Thomy Bourdelle, je gagnai la demi-finale du concours de l'athlète complet, et je m'apprêtais à disputer la finale contre Géo André qui m'aurait certainement battu lorsque la guerre éclata...

 « Après la guerre, je revins au sport et portai alors les couleurs du Racing. En rugby, je jouais avant dans l'équipe première ; en athlétisme, je courais le 400 mètres, je lançais, jetais, sautais... Je fis aussi de la boxe.

 « Maintenant, je continue encore. J'ai joué au rugby tout l'hiver. N'ayant plus le temps de m'entraîner comme autrefois depuis que le cinéma m'a absorbé, je me contente tous les dimanches d'opérer en équipe inférieure. Je suis également un fervent de la natation et naturellement je suis un assez bon cavalier, puisque j'ai servi dans la cavalerie. »

Match : l'intran : le plus grand hebdomadaire sportif
26 avril 1932 








La Maison Dans La Dune de Pierre Billon (1934).

UN FILM DE QUALITE   La Maison dans la Dune  Un seul film nouveau cette semaine mais c'est un film français. Et de qualité. L'histoi...