1923 - Comœdia, 11 septembre.
Après avoir été avec beaucoup de succès Cyprien dans Geneviève, M. Tommy Bourdel vient de signer avec M. Jean Kemm pour interpréter dans Louis XVII le rôle de l'Américain Baker. Il en fait de belles, ce Baker, en compagnie de Fersen : Il déjoue les plans (les premiers et les arrière) de Mallory, ce traître qu'il finit par tuer au dernier épisode.
1932 - L’Ami du peuple, 20 août.
1928 - Ciné-Miroir, n°144, 6 janvier.
Quel film avez-vous préféré en l'année 1927 ?
Que souhaitez-vous pour le Cinéma en 1928 ?
1° Incontestablement, Ben-Hur, malgré ses défauts et ses lacunes, parce que le plus représentatif des moyens financiers puissants alliés à une perfection de réalisation et d'interprétation remarquables ;
2° Que les réalisateurs sérieux et intelligents trouvent de l'argent pour les soutenir et que les artistes dignes de ce nom puissent vivre de leur métier.
1928 - Le Gaulois, 12 juillet.
Stella Maris, tel est le titre définitivement choisi par M. Julien Duvivier pour la nouvelle production dont il sera le réalisateur.
La distribution comprendra les noms de Suzanne Christy, Mme Barbier Krauss, Henry Krauss, Jean Murat, Thommy Bourdelle et Viguier.
1928 - Pour vous, 22 novembre.
André Berthomieu va tourner un film intitulé : Broadcasting, tiré d'une nouvelle de Maurice de Marsan. Interprète masculin : Thomy Bourdelle. Il est possible que Lilian Costantini soit la vedette féminine. Opérateur : Emile Pierre. Le principal personnage du film est un poste de T.S.F.
1929 - Cinémagazine n°5, 1er février.
Souvenir...
Thomy Bourdelle, le gagnant de la Tombola qui avait pour lot la belle affiche que Georges Desvallières a consacrée à Verdun, Visions d'histoire, le film de Léon Poirier, et que Cinémagazine a reproduite, vient de faire don de ce tableau au musée des Arts décoratifs. On sait que Bourdelle, qui composa dans le film la figure symbolique de l'officier allemand, fut aussi l'assistant de Léon Poirier. C'est là un beau geste qui n'étonne pas. de la part de l'excellent artiste et de l'homme de cœur qu'est Thomy Bourdelle.
1929 - Mon Ciné, n°304, 7 février.
C'est Lilian Constantini et Thomy Bourdelle qui tournent les principaux rôles de Broadcasting, la nouvelle réalisation de Berthomieu.
1931 - Ciné-Miroir, n°316, 24 avril.
Après avoir tourné Le Général, le premier geste de Thomy Bourdelle a été de se précipiter chez son coiffeur afin de se faire enlever la moustache, qu'il avait laissé pousser pour jouer avec plus de vérité le rôle magnifique du général Platoff dans ce film.
1932 - Comœdia, 31 janvier.
Courrier
Notre confrère Jean-Charles Reynaud vient d'être chargé du département littéraire de la « Forrester-Parant Productions ». Cette firme commencera, dans le courant de février, la réalisation d'un grand film parlé pour l'interprétation duquel Jeanne Helbling, Thommy Bourdelle et Frank O'Nil ont déjà été engagés.
Thomy Bourdelle vient d'être engagé par Léon Poirier pour interpréter La voie sans disque au cours de l’hiver prochain. Le film sera presque entièrement réalisé à Djibouti.
1932 - Le Courrier des cinémas, 10 octobre.
Communiqués et Informations
Un artiste blessé au cours d’une prise de vues cinématographique. Le metteur en scène Alberto Cavalcanti réalise actuellement, aux studios Paramount de Joinville, un film provisoirement intitulé : « Les Vacances du Diable ».
La semaine dernière, au cours d’une scène dramatique qui se passe au haut d’un escalier, Thomy Bourdelle s’empare des revers du veston de Robert Hommet ; il le secoue nerveusement. Thomy Bourdelle devait, au cours de cette scène, précipiter Robert Hommet au bas de l’escalier, où un matelas avait été disposé pour parer le choc. Mais les mains de Bourdelle glissent et Hommet roule dans l’escalier. Transporté immédiatement à l’infirmerie des studios, où il a été soigné, ayant été blessé à la main ainsi qu’à la hanche droite, il dut ensuite regagner son domicile afin d’avoir, pendant quelques jours, le repos nécessaire après une telle chute.
1934 - Cinémonde n°310, 27 septembre.
Thomy Bourdelle, pressenti pour Golgotha, a abandonné ce film pour une création plus profane : L'Homme à l'oreille cassée, qui rappelle un tantinet Le Colonel Chabert, mais dont l'action est située à la fois sous l'Emprise et de nos jours...
1934 - Cinémonde n°320, 6 décembre.
Lui plairiez-vous ?
Thomy Bourdelle représente, pour un nombre de femmes un certain type d'homme solide, "costaud", un peu brutal, parfaitement mâle et cependant susceptible de douceur. À quoi est-il, lui, particulièrement sensible lorsqu'il se trouve en contact avec une inconnue ?
- Mais à rien... et à tout !
Il a répondu par un grand sourire qui découvre ses dents luisantes et clôt à demi ses yeux d'un bleu de myosotis. Puis :
- D'abord, ça dépend de ce que je veux en faire ! Si c'est pour l'épouser ou pour...
- Chut, Thomy... Pas de précisions ...
- Eh bien je vais vous faire une réponse de Normand : j'apprécie l'agréable, autant pour le corps que pour le caractère. Pour ce qui est de la couleur des cheveux, des brunes et des blondes, je m'en arrange... Le tout est qu'en étant "bien balancée", une femme soit d'une compagnie plaisante.
1935 - Cinémonde, n°333, 7 mars.
Ce sont les risques du métier... Avez-vous encore envie de faire du Cinéma ?
« Je ne compte plus les bagarres de ma vie d'acteur. Les plus marquantes datent du muet, de Surcouf, de Fiançailles rouges. Il y en eut une belle, aussi, dans Mon ami Tim. Quant aux barbes qu'on laisse doucement pousser à la grande horreur des passants, elle font partie du « boulot » normal !
« Je me souviens que pendant les prises de vues de
Fiançailles rouges, j'ai dû lutter avec un chien. Furieux, énervé, l'animal, qui était cependant dressé,
m'a bel et bien planté ses crocs dans l'avant-bras.
Voilà la cicatrice... J'achevai les extérieurs avec le
bras bandé. Mais le plus beau de l'histoire n'est pas
dit. Roger Lion avait engagé pour le principal rôle
féminin une actrice russe, qu'on reconnut impossible
à la projection, en rentrant. Il fallut recommencer
toutes les scènes avec Dollv Davis. C'est avec une
véritable appréhension que je refis celle de la lutte
avec le chien !
« Pour Mon Ami Tim, on avait engagé quinze
boxeurs professionnels, en leur donnant la consigne
de cogner aussi fort que possible et en promettant des
primes à ceux qui taperaient le mieux. J'ai eu des
bleus sur tout le corps pendant quinze jours ! »
1936 - Ciné-Miroir, N°566, 7 février.
Si je gagnais les trois millions ( comme vous même, les vedettes forment des projets au cas où elles gagneraient le gros lot.)
Thomy Bourdelle
Je me garderais bien de changer quoi que ce soit dans ma vie ! Je consacrerais volontiers un million à la réalisation d'un film dans lequel j'aimerais jouer le rôle d'un "méchant garçon". Pour le reste, je crois qu'il suffirait que je m'offre un diamant de quelques carats, par-ci par-là, une zibeline à Madame... et, dans deux ans, il ne me resterait plus que le souvenir de ces millions !
1936 - Paris-soir, 16 juillet.
Nos vedettes nous font part de leurs projets.
J'ai l'intention de tourner deux films cet été. Mais entre temps, j'espère pouvoir m'adonner à mes deux plaisirs favoris : prendre des bains de mer aux Sables-d'Olonne et faire de la bicyclette sur les routes vendéennes.
1937 - Ciné-Miroir, almanach année 1937.
Au stade du Parc des Princes, lors des belles réunions d'hiver, souvent, Thomy Bourdelle considère avec envie les ébats fougueux des rugbymen.
- De quelle équipe êtes-vous supporter ? Je parierais que vous avez un faible pour l'"Aviron Bayonnais" ?
- Certes ! J'admire le jeux des Basques... mais je suis, moi, un "vétéran" ; je fus "international" autrefois... Cela ne me rajeunit pas ! Soupire-t-il.
Allons, si nos "jeunes premiers", car Thomy Bourdelle apparaît comme tel aux yeux de nos contemporaines - soupirent sur leurs anciens succès sportifs, où allons-nous ?
1937 - Paris Soir, 31 janvier.
Même avec une fleur !
ou Thomy Bourdelle n'y va pas de main morte
On termine, aux studios François 1er, les prises de vues d'Arsène Lupin. Jules Berry, on le sait, y tient le rôle du fameux personnage imaginé par Maurice Leblanc, et Ariette Stavisky a trouvé l'occasion, avec ce film que met en scène Diamant-Berger, de camper un personnage épisodique qui marque ses débuts au cinéma.
Mais dans Arsène Lupin il y a aussi Lisette Lanvin, et il y a Thomy Bourdelle. Et dans le scénario d'Arsène Lupin, il y a, tout à fait à la fin, une scène où Thomy Bourdelle doit administrer à Lisette Lanvin une gifle. bien appliquée.
Lisette Lanvin et le metteur en scène avaient sans doute compté sans la vigueur de Thomy Bourdelle, sans sa sincérité, sans la foi, le feu sacré avec lesquels il interprète tous ses rôles.
Thomy Bourdelle appliqua la gifle avec un tel élan, dans un tel mouvement de. sincérité, que la gentille, la charmante Lisette Lanvin, littéralement étourdie, perdit connaissance pendant quelques secondes. Ce n'est qu'après des soins empressés, qu'elle reprit complètement tout son aplomb, retrouva son équilibre, et qu'on put reprendre la scène, non sans avoir fait jurer à Thomy Bourdelle qu'il modérerait et saurait freiner ses élans de sincérité. - G. Cr.
1938 - Ce soir, 28 juin.
Alice Field, Cabriel Gabrio, Thomy Bourdelle et Maurice Maillot seront les vedettes de « Campement 13 » que va réaliser Jacques Constant.
1938 - Cinémonde, n°530, 14 décembre.
Jacques Constant, a repris la réalisation de Campement 13 qui était interrompue depuis déjà un certain temps. Alexandre Rignault a repris le rôle de Thomy Bourdelle.
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