LES FIANÇAILLES ROUGES Film de Roger Lion Scénario de G. Spitzmüller et Laurence Arnold. C’est un drame horrible, mais traité sobrement, et avec une grande intensité. Le cadre en est la Bretagne et la mer.
Un ivrogne brutal, Jean Lardic, abandonne sa femme Louise, et son enfant, et part à l'aventure. Muni de faux papiers, il se fait embaucher par une fermière, AnneMarie, jeune veuve et mère de la jolie Jeannick.
Il parvient à se faire épouser par cette femme, et aussitôt, il se livre à la boisson et à la paresse.
Jeannick, pour échapper à ses assiduités, s’enfuit à Douarncnez et s’emploie dans une jardinerie. Elle y rencontre Louise, la première femme de son beau-père, qui soigne un enfant malade. Elle y rencontre aussi Pierre Le Meur, un brave garçon, avec qui elle s’accorde si bien, qu’on célèbre bientôt leurs fiançailles.
Après la cérémonie. Jean Lardic surgit chez la jeune fille et l’assaille brutalement. Et c’est sa femme Louise, affolée par la mort de son enfant, qui fait justice de ce drôle, et le poignarde.
Cette œuvre émouvante est interprétée par Gil-Clary. Colette Darfeuil, Thomy Bourdelle, et par Dolly Davis.
La Gazette du franc, 5 mars 1927.
Lardic, la brute avinée, c'est Thomy Bourdelle. Le rôle était relativement aisé. Mais Bourdelle, dédaignant les effets faciles, a joué son personnage en véritable tragédien. Il a su graduer l'intérêt dramatique du personnage et du drame et ses scènes de la fin ont été empreintes d'une magnifique violence.
Cinéa-Ciné pour tous, n°79, 15 février 1927
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